POURQUOI FAIRE UNE THÉRAPIE DE COUPLE?

La thérapie de couple est généralement une démarche que l’on prend lorsque son union est mise à mal. Infidélité, difficultés à communiquer, manque de confiance… Avec l’aide d’un thérapeute, l’objectif est de réengager le dialogue et de s’écouter davantage.

  1. On se lance dans une thérapie de couple lorsque le manque de communication au sein du couple ne permet plus de se comprendre et d’évoluer ensemble. L’intervention d’un tiers est donc rendue nécessaire. C’est le rôle du thérapeute, également considéré comme un médiateur, qui va aider chacun à exprimer ses ressentis, dans le calme et le respect.
  2. Une thérapie de couple s’envisage dès lors qu’il y a une souffrance au sein du couple, chez l’un des partenaires ou les deux.  Des incompréhensions à répétitions, des cris ou des silences, contribuent à instaurer une atmosphère néfaste pour le bien-être de chacun. 
  3. On peut aussi être amené à démarrer une thérapie de couple pour réussir à parler ensemble d’un événement traumatique ou tabou, que l’on n’arrive pas à partager à deux, comme une infidélité, mais aussi une maladie, une fausse couche, le décès d’un enfant…
  4. Au cours d’une séance de thérapie de couple, je propose différents exercices, je peux également donner au couple des choses à faire en dehors de la séance, dans sa vie quotidienne. Le but est qu’à travers divers procédés, les partenaires puissent poser un nouveau regard sur l’autre et réapprendre à se parler. Chacun doit disposer d’un temps de parole et pouvoir être écouté en retour. Il est impératif qu’aucun des deux ne se sente lésé ou frustré en quittant la séance, au risque de créer une méfiance ou un certain rejet pour la suite de la thérapie. La thérapie permet au couple de prendre du recul sur leurs attitudes et comportements.
  5. Ne tardez pas à consulter et démarrer une thérapie de couple, afin de ne pas atteindre une situation de non-retour. Même si la relation est arrivée à la fin, la thérapie de couple n’a pas pour unique but d’éviter la séparation, puisque parfois, cette option demeure la seule issue possible. Cependant, elle peut aider à vivre la rupture plus sereinement, en aidant les deux partenaires à atténuer leurs mécontentements ou rancœurs. Même si cela se termine en séparation, il est indispensable que les deux partenaires jouent le jeu. Pour cela, on respecte le processus de « l’expression » et de « l’écoute ».
  6. Le succès d’une thérapie de couple réside dans sa préparation et dans le plein investissement que l’on fournit (de nombreux avis le confirment). Aussi, admettez votre implication dans vos problèmes de couple et partez dans l’optique de vous remettre en question. 
  7. Quand on suit une thérapie de couple, il est également recommandé de ne pas mentir. Cela fausse les résultats potentiellement positifs de la démarche et ne vous permettra pas d’avancer.

Est-il possible d’entamer une thérapie de couple même s’il n’y a pas de conflits ?

Même si cela peut paraître un peu étonnant, sachez qu’il est tout à fait sain de consulter même si votre couple n’est pas au bord de la rupture. Dans quelle mesure ? Lorsque deux partenaires rencontrent quelques difficultés à communiquer, par exemple, si des disputes se produisent un peu trop régulièrement, ou si le couple traverse un traumatisme. Dans certains cas, il arrive même que des couples récemment formés ayant souffert au cours de précédentes relations, décident d’entamer une thérapie de couple pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Quels sont les motifs qui amènent le plus fréquemment à consulter ? De nombreux motifs peuvent amener un couple à suivre une thérapie. Toutefois, quelques motifs communs reviennent fréquemment:

– Des désaccords au sujet des enfants (famille recomposée ou non)

– Des difficultés sur le plan sexuel

– Une distance ou une rancœur qui s’installent

– Des conflits permanents

– Des difficultés à communiquer

-Des incompréhensions liées à des différences de culture

À noter qu’il n’est pas recommandé de démarrer une thérapie de couple en cas de violences conjugales. La personne violente a besoin d’avoir recours à un suivi individuel.

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